Après des mois de négociations laborieuses, de coups de pokers et de surenchères, la Grèce a finalement conclu un accord lundi matin avec ses créanciers pour éviter le «Grexit». Une victoire à la Pyrrhus pour le gouvernement d'Alexis Tsipras, tant les concessions réalisées par Athènes pour rester au sein de la zone euro ressemblent à une capitulation du leader de la gauche radicale hellène face à l'intransigeance de l'Allemagne et d'autres pays nordiques. Notamment en termes de perte de souveraineté et d'ampleur des privatisations acceptées.
«Avec un pistolet sur la tempe, toi aussi tu serais d'accord», a lâché, dépité, un négociateur grec aux journalistes suivant les interminables débats à Bruxelles. Alexis Tsipras, a, lui, préféré parler «d'accord difficile» et souligner que son équipe a «livré jusqu'au bout un combat juste».
Le président de la Commission européenne,...