Les Européens ont conclu lundi 13 juillet au petit matin un accord pour négocier un troisième plan d'aide à la Grèce, la gardant ainsi dans le giron de l'euro, mais au prix de très lourds sacrifices pour ce pays exsangue qui aura besoin d'un nouveau soutien financier. «Le Grexit a disparu», a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à l'annonce de cet accord arraché de haute lutte, après 17 heures de négociations, qui évite une sortie de la Grèce de la zone euro.
Pour y parvenir, les chefs d'Etat ou de gouvernement des 19 pays ayant adopté la monnaie unique ont dû surmonter de profondes divisions dans leurs rangs, et renouer un dialogue brisé avec Athènes.
Un accord «difficile» pour Tsipras
Le Premier ministre Alexis Tsipras réclamait un accord in extremis pour sauver les banques grecques, à cours de liquidités, et éviter un...