Le seul communiqué de l'Élysée dimanche est tombé peu après 18 heures. Soit quelques minutes à peine après les premières estimations du résultat du référendum grec, donnant une avance nette pour le «non». La présidence de la République n'a fait aucun commentaire, informant seulement sur la rencontre prévue ce lundi soir entre François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, «pour contribuer à une solution durable en Grèce». Sur le site l'Élysée et sur ses comptes Facebook et Twitter, quelques photos du président de la République ont été postées, le mettant en scène en pleine conversation téléphonique avec le premier ministre grec Alexis Tsipras et la chancellière allemande Angela Merkel.
Du côté des ministres, c'était motus et bouche cousue. Jusqu'à ce matin, seul Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, avait commenté, depuis un colloque à Aix-en-Provence, l'après-référendum, appelant à la reprise des discussions. «Même si le non grec devait l'emporter, notre responsabilité sera de ne pas faire le traité de Versailles de la zone euro», avait-il anticipé dans l'après-midi, faisant référence au traité qui imposait à l...