Les politiques allemands ont réagi avec un mélange de colère et de stupeur au résultat du référendum grec. Angela Merkel attend d'arrêter une position commune avec François Hollande ce lundi soir.
Ils espéraient un «oui» massif et s'attendaient au moins à un résultat serré. Les politiques allemands ont réagi avec un mélange de colère et de stupeur au résultat du référendum grec, dans lequel 60% des Grecs ont rejeté la dernière proposition des créanciers. Alors qu'Angela Merkel n'a pas réagi, attendant d'arrêter une position commune avec François Hollande lundi soir à Paris, le vice-chancelier social démocrate (SPD) est monté au créneau.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a «coupé les derniers ponts» entre son pays et l'Europe, déclare Sigmar Gabriel au quotidien «Tagesspiegel» paru ce lundi. «Après le refus des règles du jeu de la zone euro, tel qu'il s'exprime par le vote 'non', des négociations sur des programmes d'aide chiffrés en milliards paraissent difficilement imaginables», a assuré le ministre de l'Economie et président du SPD.
L'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel a elle aussi haussé le ton. «La BCE ne doit en aucun cas...