Dès les premières estimations en faveur du non, qui n'ont fait que s'amplifier dans tout le pays (aucune région n'y a échappé), la joie a déferlé sur Athènes: klaxons, foule emplissant les rues, drapeaux et pancartes frappés du non et se dirigeant vers la place de la Constitution.
Pour tous ceux qui retenaient leur souffle depuis une semaine, cette victoire éclatante du non, tant espérée, et remportée grâce à la participation déterminante des jeunes, est une fierté. Un non à une nouvelle politique de rigueur pour un pays qui vient de vivre six années de récession et non pas, comme le présentait la presse écrite et télévisée, un non à l'euro et à l'Europe.
La défaite du oui s'est doublée d'une claque aux médias traditionnels, qui dans leur grande majorité avaient pris position sans retenue: attaques contre les membres du gouvernement, verbatims menaçants formulés par...