Une soirée grave, sous haute tension. Comme une veillée d'armes. François Hollande a suivi les résultats du référendum grec depuis son bureau de l'Élysée, entouré de ses principaux conseillers, du premier ministre Manuel Valls et des ministres Michel Sapin (Finances) et Harlem Désir (Affaires européennes). C'est avec inquiétude que le président a pris connaissance de l'écrasante victoire du non en Grèce. Un référendum que le chef de l'État jugeait «incroyable» ces derniers jours: un scrutin sans question claire, «sans campagne», «entre réflexes de fierté et de peur», confiait-il en privé. Un référendum dont le résultat n'a pas vraiment été une surprise à l'Élysée, où l'on savait qu'un ...
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