Après le non des Grecs (61,31 %) au référendum sur le plan de réformes des créanciers (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne), c'est un lundi agité qu'a connu l'Union européenne.
- « Des propositions précises du gouvernement grec » attendues mardi
Le gouvernement grec sera attendu au tournant, après son plébiscite dans les urnes. La chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, François Hollande, ont donné lundi soir à l'Elysée une brève conférence de presse, lors de laquelle ils se sont montrés unis, après les désaccords de ces derniers jours sur le dossier grec. Si Berlin a toujours affiché son intransigeance vis-à-vis d'Athènes, Paris affichait davantage son espoir de trouver un terrain d'entente.
Rappelant tous deux la « solidarit? de l'Europe, les deux chefs d'Etat ont martelé que celle-ci s'accompagnait toutefois de « responsabilit? : tous deux attendent désormais d'Athènes des propositions « sérieuses, précises et crédibles ». « Il n'y a plus beaucoup de temps, il y a urgence, urgence pour la Grèce et urgence pour l'Europe », a ajouté...