Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont estimé lundi soir que "la porte restait ouverte aux discussions" avec Athènes, après le non au référendum grec, mais réclamé au Premier ministre Alexis Tsipras des "propositions sérieuses" pour trouver une issue à la crise. "La porte est ouverte aux discussions (...) Il revient au gouvernement (Tsipras) de faire des propositions sérieuses et crédibles", a déclaré M. Hollande à la presse après un entretien à l'Elysée avec Mme Merkel. "Nous attendons maintenant des propositions tout à fait précises du Premier ministre grec (...) Il est urgent d'avoir ce type de propositions pour que nous puissions trouver une sortie de la situation telle qu'elle se présente aujourd'hui", a renchéri à son côté la chancelière.
Angela Merkel a partagé la position de François Hollande: "La porte reste ouverte aux discussions (...). En même temps, les conditions préalables pour entrer dans de nouvelles négociations sur un programe concret de mécanisme européen de stabilité ne sont pas encore réunies", a-t-elle dit à l'issue de l'entretien avec le président François Hollande.
"C'est la raison pour...