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Grèce: la joie d'un soir, le flou du lendemain chez les gagnants du non

Publié dans La Libre le

Le seul chemin, c'est celui de la résistance, de la lutte !" Sur la place Syntagma, la foule est en extase. Des dizaines de drapeaux grecs flottent sur la mer de milliers de Grecs venus fêter la victoire écrasante du "non" lancé aux créanciers européens. Un groupe de jeunes aux joues colorées du drapeau grec se tiennent les mains en dansant sur un air de musique traditionnelle. "Ce jour restera gravé dans l'histoire en lettres capitales. Le peuple a pris le pouvoir et est devenu le gouvernement", exprime Antonios, un étudiant de 25 ans, le sourire jusqu'aux oreilles. "Je n'ai pas un sou en poche, mais je suis libre !", crie-t-il en embrassant chaleureusement son ami.

Liesse place Syntagma

Les chants, les pleurs, le rythme des tambours, les drapeaux levés au ciel, les bières. Le bonheur est partout. "Nous n'avons plus un sou en poche. Mais nous avons récupéré notre fierté !", s'émeut Michael, un sexagénaire aux cheveux poivre et sel qui tient contre son c?ur un immense drapeau grec. Les yeux humides, il déclare avec fierté : "Nous sommes le premier peuple à avoir instauré la démocratie. Aujourd'hui, nous sommes ceux qui rappellent au monde entier ce que ce terme...

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