Avant de rencontrer François Hollande à l'Elysée, lundi à 18 heures, la chancelière allemande Angela Merkel a laissé son porte-parole, Steffen Seibert, indiquer en quelques mots comment elle voyait la situation après le référendum en Grèce.
Formellement, « la porte est toujours ouverte » à un accord avec Athènes, a dit M. Seibert, reprenant une phrase prononcée par la chancelière au Bundestag mercredi 1er juillet. Contrairement à son vice-chancelier, le président du Parti social-démocrate Sigmar Gabriel, la chancelière ne pense donc pas que la Grèce « a rompu les ponts » avec l'Europe.
Néanmoins, il est clair qu'elle n'est absolument pas prête à faire la moindre concession. « Compte tenu de la décision d'hier des citoyens grecs, les conditions pour des négociations sur un nouveau programme d'aide ne sont pas réunies », a déclaré M. Seibert. Selon lui, le vote de dimanche « est un rejet du principe qui a guidé les aides aux pays [européens en difficulté], le principe selon lequel la solidarité et les efforts sont indissociables », a poursuivi M. Seibert. Or, « le gouvernement allemand reste fidèle à ce principe »