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Comment une start-up survit en Grèce

Publié dans Les Echos le
Socratis Ploussas va voter un «?Oui?» convaincu, « pour le futur de la Grèce » .
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Socratis Ploussas va voter un «?Oui?» convaincu, « pour le futur de la Grèce » ... et pour les start-up

Lancer une entreprise en pleine crise est un pari audacieux.

Avec ses trois associés, Socratis Ploussas fait partie de ces rarissimes chefs d'entreprise grecs qui font preuve d'optimisme. Sa société est jeune et minuscule. Elle opère depuis le 1er décembre et ne compte que cinq employés, dont les trois fondateurs.

Les capitaux : les économies des fondateurs

OpenCircle est une pure start-up. Elle propose une plate-forme de financement participatif (crowdfunding) pour les PME, notamment dans les secteurs de l'agro-alimentaire et des nouvelles technologies. Un pari audacieux que celui de démarrer une activité en pleine crise?. Pas de capitaux autres que les économies des fondateurs, des infrastructures des technologies de l'information en retard eu égard aux standards européens, des entreprises clientes à l'agonie après cinq ans d'une crise d'une gravité exceptionnelle, et même la difficulté à recruter des bons ingénieurs ont ponctué sa création.

A ceci, il faut ajouter la réticence chronique de ce pays « conservateur » face à toute nouvelle activité innovante, dixit Socratis Ploussas. « En Grèce non n'avons pas de capital-risqueurs. les banques...

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