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Début juin, la Grèce inquiétait déjà la BCE

Publié dans Les Echos le
Le siège de la BCE - Michael Probst/AP/SIPA


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Le siège de la BCE - Michael Probst/AP/SIPA

Le compte-rendu de la réunion de politique monétaire du 3 juin montre que l'institut avait conscience d'un risque pesant sur le résultat des tractations entre Athènes et ses créanciers.

Le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la BCE tenue le 3 juin montre que les banquiers centraux de la zone euro s'inquiétaient déjà de l'avenir des négociations entre la Grèce et ses créanciers. Dans un climat marqué par une volatilité déjà forte sur les marchés financiers, «?l'incertitude persistante sur le résultat des négociations entre un gouvernement d'un pays membre de la zone euro et ses créanciers? officiels» a été perçue comme porteuse d'incertitude et de volatilité accrues sur les marchés.

Sans que le pays soit désigné, car les comptes-rendus de la BCE se veulent anonymes, nul doute qu'il s'agit de la Grèce, alors que la phrase apparaît la 12ème page du document. Les créanciers «?officiels?» sont les pays membres de la zone euro, qui ont avancé l'argent à Athènes. La BCE se considère quant à elle comme un créancier ayant un statut différent, qui lui interdit par exemple d'accorder un rabais sur ses avoirs grecs.

L'avant-veille...

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