Dans une lettre envoyée à ses créanciers la nuit dernière, Alexis Tsipras accepterait leurs exigences, à l'exception de quelques conditions.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras accepterait toutes les conditions que ses créanciers ont mis sur la table à la veille du week-end dans une lettre qu'il leur a envoyée la nuit dernière, sous réserve que plusieurs modifications y soient apportées.
La lettre de deux pages adressée au président de la Commission européenne, à la directrice du FMI et au président de la Banque centrale européenne prolonge la demande surprise faite par Athènes, mardi, d'un nouveau plan d'aide de 29 milliards d'euros pour couvrir le service de sa dette concernant les échéances des deux prochaines années. «?La nouvelle proposition du gouvernement grec demande un nouvel accord qui règle les questions de financement du pays via le Mécanisme européen de stabilité (MES), afin d'assurer une dette viable en mettant l'accent sur une perspective de croissance?», a-t-on expliqué à Athènes,
Quelques exceptions
Le gouvernement grec accepterait en échange la réforme de la TVA, à l'exception de la TVA minorée de 30% pour les îles...