La campagne lancée sur Internet afin d'aider la Grèce à rembourser sa dette au FMI est un succès sur les réseaux sociaux, et ce sont les Allemands qui donnent le plus.
C'est confirmé, Athènes est en défaut de paiement. Les négociations avec les créanciers continuent mais un accord global semble être relégué aux calendes grecques. Face aux palabres diplomatiques, le salut pourrait venir d'un directeur marketing londonien : depuis six jours Thom Feeney accapare l'attention des réseaux sociaux pour avoir créé une opération de crowdfunding visant à «?sauver la Grèce?», en récoltant les 1.6 milliards d'euros que doit Athènes au FMI.
«?1,6 milliard d'euros, c'est ce dont les Grecs ont besoin. Cela semble beaucoup mais c'est seulement trois euros par Européen, soit le montant d'une demi-pinte de bière à Londres ou celui d'une salade feta-olives?», explique l'homme sur la plate-forme de financement participatif Indiegogo .
Aussi farfelue semble-t-elle, la campagne «?Greek Bailout Fund?» n'est pas une blague assure son créateur : «?Je peux comprendre que les gens pensent cela, mais ce n'est pas le cas (...) J'en avais assez de voir la crise grecque tourner en...