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Le 11h02: «Le Grexit n'est pas une fatalité»

Publié dans Le Soir le
Photo : EPA


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Que s'est-il passé vendredi ?

Tsipras a annoncé la tenue d'un référendum sur la proposition des créanciers. Samedi, Varoufakis présente à ses collègues européens la nouvelle donne et c'est la rupture. Sur le fond, dans une démocratie, l'Europe aurait dû donner à la Grèce les semaines nécessaires pour une consultation de sa population. Les Européens ont refusé. Les banques grecques n'étant que partiellement soutenues par la BCE, Tsipras a été contraint d'imposer le contrôle des capitaux et les banques limitent les retraits ainsi que les virements à l'étranger.

La situation est très instable ?

Les Européens auraient dû tout faire pour que le référendum se tienne dans les meilleures conditions possibles. Les tensions sont vives depuis 2014. On ne sait somme toute pas trop ce qui est sur la table et ce qui ne l'est pas. On est obligé de se fier à ce que l'un ou l'autre dit. On aimerait voir exactement ce qui a été proposé, ce qui n'a pas été proposé, et ce qui a été refusé. Cela nous concerne tous, c'est une question de démocratie. Ce que les créanciers demandent à la Grèce, c'est en notre nom qu'ils le demandent. J'aimerais savoir qui a raison et qui...

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