Des mots-valises comme "Gréférendum" aux références à la mythologie assaisonnées à toutes les sauces, voici un résumé de l'abondant lexique de la crise grecque.
LES MOTS-VALISES
Néologismes formés par la fusion de deux ou plusieurs mots existants, beaucoup de mots-valises ont fleuri à l'occasion de la crise de la dette grecque, surtout en anglais.
Omniprésent, le "Grexit", contraction de "Greece" et "exit" pour évoquer la sortie de la Grèce de la zone euro, avait déjà connu un certain succès en 2011. Mais ces dernières semaines, il a été rejoint par une cohorte d'avatars plus ou moins heureux, comme son presque synonyme "Grexident", ou "Graccident".
L'annonce surprise de l'organisation d'un référendum en Grèce sur les propositions des créanciers a immédiatement fait naître "Greferendum", tandis que la lassitude causée par de longues soirées stériles de négociations a inspiré "Grexhaustion", que l'on peut traduire en français par le moins convaincant "Grépuisement".
C'est sur Twitter que sont testées la plupart de ces trouvailles, qui n'auront pas toutes le même succès. L'une des dernières en date est "Alexit", pour évoquer une possible...