Les parieurs anglais s'échauffent à la perspective d'un «Grexit». Devant l'afflux de mises sur une sortie de la Grèce de la zone euro avant la fin de l'année, le bookmaker William Hill a préféré suspendre par prudence ses paris sur la question. En fin de semaine dernière, cette possibilité était cotée 6 contre 1, puis 5 contre 1, avant d'être ramenée à 3 contre 1, ce qui équivaut à une probabilité passant de 14% à 25% de chances. Le maintien de la Grèce dans l'euro était coté à 2 contre 9, soit 81% de probabilité.
«Vu la volatilité de la situation, nous devions réduire nos risques de pertes. Certains parieurs semblaient en savoir plus que nous sur la question et ne voulaient miser que sur une sortie de la Grèce», explique Graham Sharpe, porte-parole de William Hill. La situation grecque fait partie des événements politiques qui attirent une partie avertie des joueurs britanniques, en marge des compétitions sportives.
Les récentes élections législatives de mai ont attiré un record estimé à 100 millions de livres (138 millions d'euros) de mises. Les parieurs suivent les flux de l'actualité. Pour l'heure, la Grèce les intéresse plus que l'élection du futur leader...