Jean-Claude Juncker a appelé les Grecs à voter « oui » lors du référendum qui aura lieu le 5 juillet. « Je demanderai aux Grecs de voter oui, indépendamment de la question qui leur est posée. Un « non » voudrait dire que la Grèce dit « non » à l'Europe », a lancé le président de la Commission européenne, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.
« Il ne faut pas se suicider parce qu'on a peur de la mort », a-t-il affirmé dans une adresse directe aux Grecs. C'est la première fois qu'un dirigeant de l'Union européenne s'immisce directement dans la politique interne d'un État membre. Une décision qui pose question.
Depuis que l'Eurogroupe a décidé de ne pas prolonger le programme d'assistance à la Grèce, la question posée par le gouvernement Tsipras au peuple grec est caduque. Les Grecs doivent se prononcer sur l'acceptation, ou non, des propositions faites par ses créanciers au pays. Or il n'y a actuellement plus aucune proposition sur la table.
C'est pourquoi Juncker considère que le référendum du gouvernement Tsipras revient à demander aux Grecs si oui ou non ils souhaitent quitter « l'Europe ».
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