Mercredi soir, sur la place Syntagma, à Athènes, 10'000 personnes ont manifesté. Image: EPA
«Nous avons appris à vivre dangereusement, nous continuerons jusqu'à trouver un accord équitable», insistait jeudi Alexis Tsipras dans les colonnes d'un journal autrichien, alors que la Grèce et ses créanciers mènent de difficiles négociations sur un programme d'austérité et le remboursement de la dette. Sans accord d'ici à la fin du mois, la Grèce pourrait se retrouver en défaut de paiement.
L'état d'esprit du chef du gouvernement semble partagé par une majorité de Grecs, malgré toutes les pressions. Selon un sondage paru à la veille de la rencontre avec l'Eurogroupe, 52% des Grecs disent évaluer très positivement ou plutôt positivement les efforts du gouvernement dans les négociations. Le soutien à une position ferme du gouvernement est notamment très fort contre la privatisation des aéroports, l'augmentation de la TVA sur l'eau, les aliments, l...