Le président de la Bundesbank voit le risque d'un défaut de la Grèce augmenter de jour en jour, sans parler d'un « Grexit » si le gouvernement grec et les partenaires ne parviennent pas à s'entendre sur un programme de réformes.
Jens Weidmann (Président de la Bundesbank)
Sommes-nous proches d'une faillite de l'Etat grec ?
Les derniers jours montrent qu'il ne reste plus beaucoup de temps pour trouver un accord. La balle est clairement dans le camp du gouvernement grec pour décider de l'avenir du pays. Nonobstant les risques d'une faillite de l'Etat grec et des possibles effets de contagion, nous devons prendre garde de ne pas saper les principes de l'Union monétaire en tant qu'Union stable. Les aides et la solidarité en font partie, autant que le fait de respecter les accords.
Si la prochaine échéance à régler au FMI ne peut être honorée, la BCE va-t-elle hériter du problème ?
Clairement non. Ce n'est pas le devoir de la BCE et cela lui est même interdit de financer des Etats. Si les discussions politiques échouent, alors la BCE ne pourra rien faire d'autre que d'en tirer les conséquences. Il appartient à la politique, aux...