La Grèce et ses créanciers s'accusent réciproquement de saboter les négociations, désormais au point mort. Les marchés financiers sont gagnés par une forte nervosité.
Officiellement un accord est toujours possible entre la Grèce et ses créanciers pour éviter au pays la faillite. Mais la façon dont les parties ont passé la journée de lundi, à se rejeter la faute d'un futur échec, n'est pas de nature à rassurer. Sans compter les déclarations tapageuses du Commissaire allemand au numérique, Günther Oettinger, qui a même évoqué la nécessité de réfléchir à un «?plan d'urgence?» pour aider Athènes en cas de ?«?Grexit?».
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Dimanche, la réunion qui s'était tenue à Bruxelles entre les envoyés du gouvernement d'Alexis Tsipras et les membres de l'ex-Troïka (Commission européenne, BCE et FMI) n'a même pas duré une heure. Il faut que les Européens et le FMI «?accèdent au réalisme?», a réagi le Premier ministre grec, qui assure voir «?un dessein politique dans l'insistance des...