Le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, a jugé jeudi qu'un accord avec la Grèce était «possible» mais que, contrairement à ce que prétend Athènes, il n'était «pas exact de dire qu'on a fait les trois quarts du chemin». «On commence à voir des projets de réformes qui ont de la consistance», a toutefois estimé le Français au micro de la radio France Culture en marge de la réunion du G7 de Dresde (est de l'Allemagne), et au lendemain de l'annonce par Athènes d'une ébauche d'accord, vite démentie par ses créanciers.
«Un accord est possible», a assuré M. Moscovici. «Si la négociation était au point mort je vous le dirais», a-t-il ajouté, évoquant des avancées dans les discussions sur la fiscalité ou les retraites.
La Grèce, sans être officiellement à l'agenda de ces discussions, domine cette réunion en Allemagne des grands...