Sans accord sur une liste minimum de réformes, la Grèce risque le défaut de paiement en juin.
Faut-il parler d'un élan brisé ? Point d'étape, rencontre informelle, attentes modestes, tous les ministres des Finances de l'Eurogroupe minimisent à présent l'importance de leur réunion de ce vendredi 24 avril à Riga, la capitale lettone. Pourtant, si l'accord conclu avec Athènes le 20 février dernier avait été respecté, cette réunion aurait dû sceller le programme de réformes de la Grèce et lui permettre d'obtenir le versement d'une dernière tranche d'aide européenne de 7,2 milliards d'euros.
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L'épreuve de force se poursuit
Mais les représentants des créanciers et le gouvernement grec ne sont toujours pas d'accord sur la liste de réformes exigées et l'épreuve de force se poursuit. Après de rudes avertissements émis par la communauté internationale, Athènes a repris contact, samedi, avec l'ex-Troïka (les experts de la Commission, de la BCE et du FMI), ce qui a permis, pour la première fois depuis février, au président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, de faire preuve d'un peu d...