L'essentiel
- Le « mini-sommet » controversé sur la Grèce s'est achevé dans la nuit de jeudi à vendredi. Il a eu lieu en marge du sommet des 28 proprement dit.
- La confiance serait rétablie.
- Athènes va mettre les bouchées doubles pour justifier que ses partenaires lui versent rapidement de l'argent frais
1. Mais que se sont-ils vraiment dit pendant leurs trois heures de discussions ? À 2h30 de la nuit passée, c'était la question que les journalistes se sont entêtés à adresser au président François Hollande, à la chancelière Angela Merkel, et au premier ministre grec Alexis Tsipras, en la reformulant de toutes les façons possibles et imaginables. Le « mini-sommet » sur la Grèce convoqué par Donald Tusk dans la foulée de la session ordinaire officielle du Conseil européen avait réuni les trois précités, ainsi que Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne, et Jeroen Dijsselbloem, président de l'Eurogroupe.
Aucune décision n'allait sortir de là, avaient annoncé les intéressés pour calmer la « colère » de Charles Michel et les craintes de...