Il y a quelques jours, une source européenne, très au fait du dossier grec, avait prévenu : « Vous verrez, il y aura un premier Eurogroupe très dur, voire un clash, puis ils signeront. » Au lendemain du Conseil européen (chefs d'Etat et de gouvernement) et deux jours après une réunion de l'Eurogroupe (instance qui réunit les ministres des finances de la zone euro), ce scénario n'est pas loin de se confirmer.
Trouver un accord sur le « cas grec » semble désormais possible. C'est ce qu'a laissé entendre Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, jeudi 12 février à l'issue de la réunion, à Bruxelles, des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne (Conseil européen).
« J'ai bon espoir que nous ayons un résultat sur la partie technique du processus, car je pense que c'est simplement une question de comparer différentes mesures et le contenu du programme [avec celui du gouvernement grec] », a-t-il déclaré en quittant le Conseil.
M. Dijsselbloem a tenu à faire une différence entre accord « technique » et accord « politique » avec le nouveau gouvernement grec : « Je suis très prudent sur l'aspect...