Seize ans après le « scénario » qui a plongé la Grèce dans une dépression historique, les articles fleurissent pour saluer les performances d'un pays en pleine croissance. Mais si l'objectif d'une économie est de faire vivre décemment sa population, l'échec est patent.
A plus de 2.000 kilomètres de l'Assemblée nationale et à mille lieues de la crise politique française, un budget a été voté, dimanche 15 décembre au soir. C'était à Athènes : réunis en séance plénière, les 300 députés grecs examinaient leur propre projet de loi de finances 2025. Ici pas d'empoignades, pas de motion de censure. Sans tambours ni trompettes, la majorité a largement approuvé le texte et conforté la politique de son Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, au pouvoir depuis 2019.