Le gouvernement grec, mené par la Syriza (Synaspismós Rizospastikís Aristerás, Coalition de la gauche radicale), a obtenu la confiance du Parlement dans la nuit de mardi 10 à mercredi 11 février. Les députés ont approuvé par 162 voix sur 299 le programme de l'équipe d'Alexis Tsipras, le premier ministre, bénéficiant des voix des membres du parti de la gauche radicale contre l'austérité et de celles des Grecs indépendants, leurs alliés dans la coalition gouvernementale.
Le vote a eu lieu alors que Berlin réitérait sa ferme intransigeance vis-à-vis d'Athènes, à laquelle Alexis Tsipras a répondu avec une égale fermeté, mardi soir, lors d'un discours prononcé avant le vote du Parlement.
Mercredi, le gouvernement d'Alexis Tsipras présentera aux dirigeants de la zone euro un plan alternatif au programme international d'aide et de réformes en cours, faisant fi de l'avertissement lancé par les autorités allemandes, par la voix de leur ministre des finances, Wolfgang Schäuble, qui a affirmé : « Nous ne négocions pas de nouveau programme. Nous avons déjà un programme. »
Des pressions auxquelles M. Tsipras entendait bien ne pas céder à l'heure d'obtenir la...