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Résoudre la « crise humanitaire » grecque et honorer la dette : les difficiles promesses de Tsipras

Publié dans Le Monde le
Le gouvernement veut tenir « toutes ses promesses », a assuré Alexis Tsipras devant le nouveau Parlement, dimanche 8 février.
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Le gouvernement veut tenir « toutes ses promesses », a assuré Alexis Tsipras devant le nouveau Parlement, dimanche 8 février.

Tenir « toutes ses promesses » tout en honorant la dette de la Grèce vis-à-vis de ses créanciers. C'est le difficile engagement pris dimanche 8 février par le premier ministre, Alexis Tsipras, devant le nouveau Parlement grec. Pendant son discours de politique générale, le leader de Syriza a répété que son pays « ne veut pas d'extension du programme d'aide » internationale de 240 milliards d'euros financé par la troïka (Commission européenne, Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne).

« La Grèce veut servir sa dette », en « invitant les partenaires » du pays à « venir à la table des négociations pour discuter du moyen de la rendre viable », a détaillé le premier ministre. Il se donne une quinzaine de jours pour la création de ce « programme relais », qui serait valable jusqu'au mois de juin.

A ses yeux, ce « new deal », qui respecterait les règles communautaires, est la seule solution pour que la Grèce ne plonge pas dans une nouvelle récession, alors que sa dette représente toujours près de 175 % du PIB. L'objectif de son gouvernement, a-t-il poursuivi, est de parvenir à un équilibre...

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