Après avoir mis Londres et Washington dans leur poche, et lancé, dans le Financial Times, l'idée d'un échange de dettes qui a beaucoup plu aux marchés - la Bourse d'Athènes s'est envolée de 11 %, les rendements à dix ans sont repassés sous les 10 % -, les dirigeants grecs partent, plein d'espoir, à l'assaut de leurs créanciers européens.
Yanis Varoufakis, le blogueur en blouson de cuir devenu ministre des Finances, est attendu par les responsables de la Banque centrale européenne, ce mercredi, à Francfort. Il sera accompagné par son adjoint Euclide Tsakalotos, également membre du ministère des Affaires étrangères, qui rappelle à qui veut l'entendre que «la Grèce ne pourra pas rembourser l'intégralité de sa dette».
Au même moment, le premier ministre Alexis Tsipras sera reçu à Bruxelles par Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. Ensuite, il se rendra à l'Élysée pour un rendez-vous avec François Hollande, en début d'après-midi.
«Petit rappel des faits et des règles de fonctionnement «
L'étape à la BCE est la plus cruciale de la journée, si ce n'est des semaines à venir. La Banque centrale européenne ne détient pas seulement...