Le ministre grec de la Politique migratoire dénonce "l'hypocrisie" de l'Europe, qui refuse selon lui de partager le fardeau des centaines de mineurs non accompagnés.
Des dizaines des migrants et réfugiés en colère, séjournant depuis plusieurs mois dans le camp insalubre de Hellinikon, près d'Athènes, ont tenté d'en barrer lundi l'entrée au ministre grec de l'Immigration, Yannis Mouzalas, en visite sur place.
En février dernier, les pays du nord de l'Europe fermaient leurs frontières et des dizaines de milliers de migrants se retrouvaient bloqués en Grèce. Dans la foulée, le 18 mars, l'Union européenne et la Turquie signaient un accord visant à tarir le flux des arrivées sur les côtes grecques.
Les demandes d'asile ne cessent de se multiplier en Grèce. Au cours des cinq premiers mois de l'année, 13 583 demandes ont été déposées et 677 ont été acceptées, a-t-on appris mercredi 3 août auprès du service grec chargé d'étudier ces dossiers.
Le gouvernement grec, déjà embourbé dans la crise migratoire et dans d'interminables négociations avec les créanciers sur la réforme des retraites, n'avait certainement pas besoin d'une crise politique. Elle s'est pourtant produite ce mardi 15 mars.
Un drone a filmé les milliers de réfugiés bloqués au poste grec d'Idomeni, à la frontière avec la Macédoine. Les images, tournées mercredi 3 mars, montrent le manque d'infrastructures pour accueillir ces migrants.
L'Union européenne ne peut pas laisser tomber la Grèce face à l'afflux migratoire, a martelé dimanche 28 février la chancelière allemande, Angela Merkel.
Les quotas imposés successivement par les pays des Balkans aux migrants qui arrivent en Grèce pourraient faire « qu'entre 50 000 et 70 000 personnes » pourraient être « prises au piège » dès le mois de mars,a déclaré Yannis Mouzalas, le mi
La crise migratoire prend une tournure diplomatique. Athènes a rappelé son ambassadrice à Vienne pour consultation, jeudi 25 février, sur fond de querelle entre la Grèce et l'Autriche à propos de l'accueil des migrants.