«», le fleuve qui marque la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie, a annoncé jeudi à l'AFP un responsable de la police grecque de cette région frontalière, par laquelle entrent en Europe de nombreux migrants.
La commissaire en charge des migrations venue sur l'île égéenne pour pousser le gouvernement grec à accélérer l'ouverture de nouveaux camps sur les îles de Samos, Chios, Kos et Lesbos avant l'hiver prochain et à améliorer les conditions de réception pour les quelque 14.000 demandeurs d'asile qui
Des responsables grecs et turcs se sont réunis à Istanbul pour des "contacts exploratoires" en lien avec les différends qui opposent Ankara à Athènes, réactivant un mécanisme d'échanges qui avait été suspendu en 2016 sur fond d'aggravation des tensions.
La Turquie et la Grèce ont repris lundi à Istanbul des discussions pour régler leur différend concernant l'exploration d'hydrocarbures en Méditerranée orientale, après une grave crise illustrant l'abysse qui sépare ces deux pays membres de l'Otan.
"La Grèce avait demandé (aux autres Etats membres) d'accueillir des enfants migrants en septembre ou octobre dernier. La Commission avait fait la même demande. Mais jusqu'ici, il n'y avait pas eu de réponse", a constaté vendredi Ylva Johansson, commissaire aux Affaires intérieures.
Le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé mercredi que la Turquie garderait ses frontières avec l'Europe ouvertes pour laisser passer les migrants, jusqu'à ce qu'elle obtienne une réponse «concrète» de l'Union européenne à ses exigences.
"Il n'y a aucune différence entre ce que faisaient les nazis et les images qui nous parviennent de la frontière grecque", a déclaré le président turc lors d'un discours à Ankara, qualifiant également les autorités grecques de "barbares" et de "fascistes".
Dans le bras de fer migratoire qui oppose la Turquie à l'Union européenne (UE), un pays pourtant géographiquement en première ligne est resté jusqu'ici bien discret.