L'Union européenne va solliciter la Turquie et soutenir la Grèce pour que ces deux pays l'aident à régler la crise migratoire, avec la volonté de fermer définitivement "la route des Balkans", lundi lors d'un sommet à Bruxelles.
Le président du Conseil européen Donald Tusk se rend jeudi à Athènes et Ankara.
Ces étapes font partie d'une tournée entamée en début de semaine et qui l'ont conduit dans des pays situés sur la route des migrants qui veulent rejoindre l'Europe du Nord.
L'Autriche souhaite que les migrants pris en charge à leur arrivée en Grèce par l'agence européenne aux frontières Frontex puissent être directement renvoyés en Turquie, a déclaré samedi le chancelier autrichien social-démocrate Werner Faymann à la presse.
Le stade Fatih Terim a été le théâtre d'un incident honteux. En effet, une partie du public stambouliote a sifflé la minute de silence en mémoire aux morts et blessés de Paris.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras aura "un bref entretien lundi soir avec le président américain Barack Obama" à New York, en marge des réunions de l'Assemblée générale de l'ONU, a-t-on appris dimanche auprès des services de M. Tsipras.
Ankara et Athènes sont peut-être voisins, mais les relations ont rarement été au beau fixe. C'est pourtant sur fond de crise que la Turquie a tendu la main à la Grèce.