La douloureuse identification des plus de 80 morts dans l'incendie sur la côte à l'est d'Athènes se poursuivait jeudi. La piste criminelle est envisagée par le gouvernement.
Le gouvernement grec a saisi la justice d'un "élément sérieux" pouvant indiquer que "des actes criminels" sont à l'origine de l'incendie meurtrier lundi à l'est d'Athènes, a déclaré jeudi le ministre-adjoint à la Protection du citoyen, Nikos Toskas.
Athènes - Le gouvernement grec a annoncé jeudi soir avoir saisi la justice d'un "élément sérieux" pouvant indiquer que l'incendie qui a fait plus de 80 morts lundi à l'est d'Athènes était d'origine criminelle.
Le gouvernement grec a annoncé jeudi soir avoir saisi la justice d'un "élément sérieux" pouvant indiquer que l'incendie qui a fait plus de 80 morts lundi à l'est d'Athènes était d'origine criminelle.
C'est un bout de son histoire qui est parti en fumée. Dans l'incendie meurtrier qui a ravagé lundi la localité de Mati, sur la côte orientale d'Athènes, la résidence secondaire et les archives privées du "pape" du cinéma grec Théo Angélopoulos, mort en 2012, ont été détruites.
Les archives privées du maître grec du cinéma n'ont pas échappé aux flammes qui ravagent le pays depuis plusieurs jours. La veuve du réalisateur, sous le choc, a elle-même échappé de peu au feu.
Quatre jours après l'incendie le plus meurtrier de l'histoire récente de la Grèce, qui a fait 82 morts, les légistes tentaient, jeudi 26 juillet, de mettre un nom sur des dizaines de corps retrouvés dans les zones ravagées, à l'est d'Athènes.
De violentes averses ont provoqué jeudi en milieu de journée des inondations dans les banlieues aisées du nord d'Athènes, à une vingtaine de km de la zone côtière endeuillée lundi par des feux, mais ne semblent pas avoir fait de victimes, ont indiqué les pompiers.