Samaras résiste au chantage de ses futurs alliés
Dur pour celui qui jusqu’au dernier jour avant les élections proclamait qu’il ne gouvernerait jamais avec le PASOK. Sans doute qu’Antonis Samaras espérait ainsi obtenir un score qui le permettrait de disposer d’une majorité suffisante pour gouverner sans alliés encombrants, mais il doit désormais s’accommoder du soutien des socialistes et des néo-communistes, qui entendent monnayer cher leurs 12,3% et 7,5% respectifs, au risque de donner une réalité au mythe des palabres méditerranéennes.
Pourparlers laborieux en vue de la formation d'un gouvernement
Malgré l'optimisme de façade, le président de Nea Dimokratia (ND centre-droite, 29,7%), Antonis Samaras, vainqueur des élections législatives du 17 juin en Grèce, n'est pas parvenu à composer un gouvernement, à l'issue d'un premier jour des discussions avec les partis de gauche susceptibles de participer à une coalition gouvernementale.
Antonis Samaras : la signature et les obligations de la Grèce seront respectées
Le président de Nea Dimokratia (centre-droite), Antonis Samaras, vainqueur des élections législatives qui avaient lieu ce dimanche 17 juin en Grèce, a appelé à la formation d’un gouvernement de salut national, dans des déclarations depuis le Zappeion Mégaron, après le constat d’une avance de plus de 2,5% de son parti sur l’extrême-gauche qui disputait la première place sous la bannière de Syriza.
Législatives en Grèce : L'Europe suspendue à l'oracle des Grecs
L’Europe – si ce n’est le monde – attend, avec impatience et une bonne dose d’anxiété, le résultat des élections législatives qui se déroulent en Grèce ce dimanche 17 juin. En jeu, la capacité de former un gouvernement stable poru sortir le pays de la crise, mais aussi, ce qui importe aux milieux politico-financiers internationaux, le maintien de la Grèce au sein de la zone euro.