Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, qui a entrepris dimanche une tournée européenne en commençant par Paris, se rendra ce mercredi à Francfort, le siège de la Banque centrale européenne (BCE).
Afin de couvrir ses besoins de financement, Athènes a demandé à Bruxelles de relever de 10 milliards d'euros le plafond du montant des obligations d'Etat à court terme qu'elle est autorisée à émettre, rapporte mardi le journal "Kathimerini".
Un débat est en cours au sein de la Banque centrale européenne sur un éventuel conflit d'intérêts lié au vaste programme de rachats d'actifs
Barack Obama semble être sur la même ligne que la France à propos du problème de l'endettement de la Grèce. «À un moment donné, il faut une stratégie de croissance pour pouvoir rembourser ses dettes», a déclaré le président des États-Unis au cours du week-end.
Le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras, issu du parti de gauche radicale Syriza, a reçu dimanche un soutien de taille en la personne du président américain: «On ne peut pas continuer à pressurer des pays qui sont en pleine dépression», a déclaré Barack Obama sur CNN.
Modifier les modalités de sa dette pour aplanir les divergences avec ses bailleurs de fonds.
Après Londres lundi, Yánis Varoufákis est attendu à Rome ce mardi. Le président américain, lui, a appelé au compromis.
Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis propose d'échanger les anciens titres de dette grecque contre de nouvelles obligations qui seraient indexées sur la croissance, a-t-il indiqué au Financial Times.
Athènes ne veut pas de nouveaux prêts, ni de la Troïka et le ministre des Finances proposerait d’échanger de la dette ancienne contre de nouvelles obligations indexées sur la croissance.
Dans le bras de fer qui oppose Alexis Tsipras à la chancelière Angela Merkel sur le remboursement de la dette, il n'est pas seulement question de la crise et des réformes exigées par la troïka. Pour la Grèce, il faudrait aussi solder les comptes du passé.