Le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble, a opposé, jeudi 5 février, à son homologue grec Yanis Varoufakis une fin de non-recevoir.

DECRYPTAGE - En mettant la pression sur le gouvernement grec, la BCE prend le risque d’une confrontation

Au moins, ils sont d'accord sur une chose. «C'est que nous ne sommes pas d'accord», a lâché Wolfgang Schäuble, le ministre allemand de Finances, pour résumer jeudi l'entretien avec son homologue grec, le fougueux Yanis Varoufakis.

Des milliers de personnes ont répondu jeudi soir à Athènes à un appel à manifester, lancé via les réseaux sociaux, contre le "chantage" exercé sur le gouvernement grec après la décision de la BCE de restreindre les mécanismes de financement des banques grecques.

La Banque centrale européenne (BCE) est prête à accorder jusqu'à 60 milliards d'euros de prêts d'urgence aux banques grecques, a-t-on appris jeudi auprès d'une source proche des banques centrales.

Economiste et philosophe, Gérard THORIS est expert auprès de l'Association Progrès du Management (APM) sur la crise économique mondiale et les questions de politiques publiques.

La Commission européenne prévoit +2,5% cette année, et 3,6% en 2016.

La Banque centrale européenne (BCE) serait prête à accorder jusqu'à 60 milliards d'euros de prêts d'urgence aux banques grecques. Ce montant confirme une information du quotidien allemand Die Welt.

Ils ne sont pas partis pour s'entendre. Les ministres des Finances grec et allemand ont constaté leurs désaccords au cours d'une réunion à Berlin.