La Grèce a demandé officiellement une extension de six mois de l'accord de prêt européen en cours. Mais l’exercice tourne au nouveau bras de fer entre Athènes et Berlin.

La Grèce a demandé officiellement une extension de six mois de l'accord du prêt européen en cours. L'Eurogroupe doit se réunir vendredi afin de prendre une décision sur cette requête.

Rien n’indique pour l’instant que les contreparties consenties seront jugées suffisantes par les 18 autres pays de la zone euro pour reprendre les négociations.

"La question fondamentale est de savoir si l'économie grecque peut repartir et prospérer avec une monnaie aussi forte que l'euro. La réponse est clairement négative.

L'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing estime, dans un entretien publié ce jeudi 19 février par Les Echos, que la Grèce devrait «sortir de l'euro» car elle «ne peut régler ses problèmes que si elle retrouve une monnaie dévaluable».

Pour l'ex-président Valéry Giscard d'Estaing, une sortie de la Grèce de la zone euro, ou « Grexit », est la meilleure solution pour mettre un terme à la crise actuelle.  « La Grèce ne peut régler ses problèmes aujourd'hui que si elle retrouve une monnaie dévaluable.

Son élection clôt un processus électoral commencé en décembre. Le parlement avait alors échoué à élire à trois reprises le chef de l’Etat.

Que se passera-t-il si la Grèce ne parvient pas à un accord avec la zone euro ? Certains estiment aujourd'hui qu'un « Grexit » n'aurait plus les mêmes funestes conséquences qu'autrefois.

La Banque centrale européenne (BCE) donne, à nouveau, un coup de pouce à la Grèce. L'institution a décidé, mercredi 18 février, de reconduire pour deux semaines le mécanisme de prêts d'urgence accordés aux banques grecques et de relever à 68,3 milliards d'euros leur plafond.