La Grèce a une chance de s'entendre avec ses créanciers cette semaine pour éviter un défaut de paiement aux conséquences imprévisibles, après avoir présenté de nouvelles propositions jugées encourageantes mais pas suffisantes pour parvenir à un accord global dès lundi 22 juin.
Ce 22 juin était un jour "décisif" pour la Grèce. Et c'était un lundi grisâtre sur Athènes. Une morosité qui sans doute correspond bien à l'état d'esprit dominant dans le pays.
La Grèce a fait lundi "ses premières vraies propositions depuis de nombreuses semaines", a souligné le président du Conseil européen, Donald Tusk, avant la tenue d'un sommet de la zone euro à Bruxelles.
Les négociations entre la Grèce et ses créanciers ressemblent de plus en plus au paradoxe de la flèche de Zénon d'Elée: plus on se rapproche du but et plus on s'en éloigne.
"Mon but est d'avoir un accord d'ici la fin de la semaine. Nous travaillons pour cela jour et nuit", a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à son arrivée lundi 22 juin au sommet à Bruxelles.