Il reste sept jours avant le couperet d'un défaut de paiement suicidaire, mais la sortie de crise est en vue pour la Grèce.

Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a estimé lundi soir, à l'issue d'un sommet de la zone euro, que la balle était désormais «  dans le camp des autorités européennes  » pour trouver un accord cette semaine évitant au pays le défaut de paiement.

Athènes a transmis une contre-proposition sérieuse à ses partenaires lors du sommet de l'eurozone. On espère un accord dans la semaine.

Les larges concessions acceptées par Alexis Tsipras pour obtenir un accord avec les créanciers dès ce jeudi 25 juin ont conduit la gauche de Syriza à faire part de sa mauvaise humeur, ce mardi matin en Grèce.

L'accord entre la Grèce, la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) devrait être conclu lors du Conseil européen qui aura lieu jeudi et vendredi à Bruxelles.

La Grèce et l'UE trouveront-ils enfin un accord ?(lire Sauver la Grèce pour sauver l'UE)

Pour finaliser le travail qui reste à accomplir, une nouvelle réunion de l'Eurogroupe -- les ministres des Finances des 19 -- aura lieu mercredi soir, veille d'un sommet européen prévu de longue date, a annoncé le président du Conseil européen Donald Tusk.

Les éditorialistes français ne partagent pas tous l'optimisme des dirigeants européens sur une sortie de crise cette semaine dans le dossier grec.

François Hollande et Angela Merkel sont-ils vraiment sur la même ligne dans l'affaire grecque, comme ils le professent?

Il reste sept jours et le feuilleton continue de donner des sueurs froides. Lundi soir, Angela Merkel, François Hollande et les dirigeants des autres pays de l'euro devaient sommer Alexis Tsipras de détailler son nouveau plan de redressement avant le milieu de la semaine.