Les principes européens « n'ont pas été fondés sur le chantage et les ultimatums. En particulier en ces heures cruciales, personne n'a le droit de mettre en danger ces principes », a affirmé le Premier ministre grec.
Cette somme permettrait à la Grèce d'éviter le défaut de paiement en remboursant un prêt de quelque 1,5 milliard d'euros du Fonds monétaire international, qui vient à échéance le 30 juin.
Des éléments commencent à filtrer sur les dernières propositions des deux parties. Un total de 16,3 milliards d'euros d'aide supplémentaire serait versé en cas d'accord.
Aucun accord encore, mais un nouveau rendez-vous. La réunion de l'Eurogroupe qui se tenait jeudi 25 juin à Bruxelles, la troisième depuis le début de la semaine, s'est achevée sur un nouveau constat d'échec.
Si la crise grecque n'en finit pas de susciter des commentaires inquiets, du côté du Front national, on porte un jugement tout différent sur une éventuelle sortie de la Grèce de l'euro.
Les dirigeants européens ont fixé un ultimatum, jusqu'à samedi, pour que la Grèce trouve avec ses créanciers un accord permettant de reprendre son renflouement et lui éviter un défaut de paiement.