EXCLUSIF + DOCUMENT et VIDEO - Selon un sondage CSA pour «Les Echos», Radio Classique et l'Institut Montaigne, 54% des Français disent «souhaiter» qu'Athènes reste dans la zone euro contre 38% à se déclarer partisans du « Grexit »

Alors que le Premier ministre grec a maintenu, dans un appel à la Nation mercredi, son appel à voter "non" au référendum, la population grecque reste divisée à quelques jours du scrutin.

La présidente argentine Cristina Kirchner a comparé, mercredi 1er juillet, la crise grecque au défaut de son pays en 2001, qui fut l'un des plus importants de l'histoire financière, tout en insistant sur les conséquences « terribles » des politiques d'austérité.

Ce mercredi on a d'abord cru la Grèce et ses créanciers européens à l'aube d'un accord de dernière minute sur la dette. Mais le Premier ministre Alexis Tsipras a brusquement changé de ton et décidé de maintenir le référendum de dimanche.

Le compte-rendu de la réunion de politique monétaire du 3 juin montre que l'institut avait conscience d'un risque pesant sur le résultat des tractations entre Athènes et ses créanciers.

La Grèce n'est pas en mesure d'imprimer des drachmes, car «  les presses ont été détruites  », a souligné jeudi le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, pour qui la question ne se pose de toute façon pas car «  nous voulons désespérément rester dans l'euro

Djibril Cissé est un footballeur intègre. Suite à son passage en Grèce sous les couleurs du Panathinaïkos, l'ancien attaquant des Bleus (41 sélections) a été sommé de rembourser une dette de 300.000 euros d'impayés au fisc.

L'urgence, dans le « dossier grec », est désormais à l'attente.

Tsipras a demandé aux Grecs de voter non au référendum mais semblait prêt à accepter les propositions des créanciers.

La situation autour de la crise grecque "se dégrade", a affirmé le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, s'interrogeant sur le maintien de la Grèce dans la zone euro en cas de non au référendum de dimanche sur les propositions des créanciers du pays.