En visite de deux jours, le 19 et le 20 juillet, dans la partie nord de l'île de Chypre, Recep Tayyip Erdogan promettait d'annoncer de "bonnes nouvelles". La première a été délivrée le 19 juin, devant l'Assemblée de la République turque de Chypre du Nord : la construction d'un nouveau Parlement et "d'un palais présidentiel digne de ce nom", pour récompenser le nationaliste Ersin Tatar, favori d'Erdogan, qui est parvenu à remporter les élections d'octobre 2020.
Sur les 50 députés de l'Assemblée, 16 manquaient à l'appel, note le média en ligne Diken. Les deux principaux partis d'opposition, le Parti républicain du peuple et le Parti de la société démocratique, mécontents du paternalisme d'Ankara et de ses ingérences dans la politique chypriote, ayant décidé de boycotter le discours présidentiel. "Ce boycott est une honte, un...