Prendre les commandes de la matinale d'Europe 1 relève du défi. Pour preuve : la longue liste des personnalités qui ont échoué à redresser les audiences. Mais, pour Nikos Aliagas, qui a accepté le challenge, ce choix était « logique ». Interrogé par l'Agence France-Presse, l'animateur et journaliste explique qu'il veut construire une tranche d'information où les auditeurs se sentent « écoutés » et « accompagnés ». « Il n'y a pas de garantie dans mon métier, j'ai toujours pris des risques, je ne sais pas faire autrement. Là, je signe pour un an, et on verra bien », confie le présentateur de radio et de télévision, qui succédera à la rentrée à Patrick Cohen comme « anchorman » d'Europe 1, remplacé au bout d'un an en raison d'audiences qui peinent toujours à redécoller.
« Je suis conscient du défi et de l'enjeu, mais il faut savoir prendre ses responsabilités. Je ne sais pas si je vais y arriver, mais je vais essayer », lance le journaliste, qui a animé diverses émissions depuis huit ans sur la station du groupe Lagardère. Quand le nouveau vice-PDG d'Europe 1, Laurent Guimier, et le « big boss », Arnaud Lagardère, lui ont proposé le poste, il s'est dit que « c'était peut...