Adaptation satyrique inspirée par la crise économique du Thee mou megalodyname par Tzimis Panoussis, accompagné dans l'interprétation par Sokratis Malamas.
Θεέ μου μεγαλοδύναμε
Θε μου μεγαλοδύναμε
που είσαι ψηλά 'κει πάνω,
ρίξε τη νόσο καλαζάρ, Θεούλη μου,
στους σκύλους των κομμάτων.
Εκεί που τρώει ο Πάγκαλος
με τα χρυσά κουτάλια,
βάλε στη σούπα τους σκατά, Θεούλη μου,
να του κοπούν τα σάλια.
Δώσε κουράγιο στο λαό
και στους τυραννοκτόνους,
ν' απαλλαγούμ' απ' τους βαλτούς, Θεούλη μου,
και τους ευρωμασόνους.
Κι όταν θα σβήσει ο αργιλές
και βγουν τρανσέξουαλ νάνοι,
βαλ' όλους τους αγγέλους σου, Θεούλη μου,
να πουν το νάνι-νάνι.
Page des paroles
Thée mou megalodyname - rebetiko
« Thée mou megalodyname », aussi connu comme « I prosefchi tou manga / la prière de mangas"1, une de ces chansons du rebetiko dont nous ne connaissons ni l'auteur ni le compositeur ni quand elle a été...
- 1μάγκας, au pl. μάγκες : gonze, mec, loulou, branquignol. Marginaux arrogants de la Belle Époque dans les villes grecques, notamment à Athènes et au Pirée, descendants des mercenaires que les chefs de guerre de l’Indépendance grecque recrutaient pour les basses œuvres lors des querelles intestines. Ils fréquentaient les tekès (fumeries de haschisch) et leur histoire est liée à celle des chants rebetiko dès lors que les mangkes se sont mélangés aux autres marginaux issus des réfugiés de l'Asie Mineure qui ont afflué par centaines de milliers au port du Pirée au début des années 20.
Mon Dieu Tout Puissant,
toi qui est tout là-haut,
jette en un peu de tabac, mon Dieu,
dans mon narguilé.
A l'église,
entre les hautes arcades,
nous faisons flamber le haschich, mon Dieu,
comme des cierges.
De...