Les quatre principales banques grecques, Alpha Bank, Eurobank, la Banque du Pirée (Piraeus Bank) et la Banque nationale grecque (BNG), se sont félicitées ce week-end d'avoir "réussi" les stress tests réalisés par la Banque centrale européenne (BCE). Elles ont souligné qu'elles n'avaient pas un déficit de fonds propres à combler. Le superviseur bancaire a effectué ces tests selon un calendrier accéléré par rapport aux autres établissements de la zone euro (dont les résultats seront dévoilés début novembre), afin d'identifier précisément d'éventuels besoins de recapitalisations avant la sortie de la Grèce de son plan d'aide de 86 milliards d'euros en août.
Cependant, la BCE a estimé qu'en cas de scénario économique très adverse, les quatre banques grecques subiraient une forte dégradation de leur bilan à l'horizon 2020, une "diminution moyenne" de leur ratios de fonds propres "durs" (Common Equity Tier 1) "de l'ordre de 9 points de pourcentage, ce qui équivaut à 15,5 milliards d'euros" , explique-t-elle dans un communiqué publié ce week-end.
Ces tests de résistance étaient fondés sur des hypothèses économiques très négatives, à savoir...