Le ministre de la justice grec, Stavros Kontonis, a condamné vendredi 22 décembre l'« acte criminel atroce » perpétré tôt le matin devant la cour d'appel d'Athènes. Une bombe à retardement a explosé devant le bâtiment, provoquant d'importants dommages matériels, sans faire de victime. Les services antiterroristes grecs sont chargés de l'enquête.
Selon la police, l'explosion s'est produite vers 1 h 15 GMT après des appels d'un inconnu à deux quotidiens grecs pour prévenir de celle-ci. Les vitres de la façade du bâtiment ont été brisées. Une demi-heure avant l'explosion, une fourgonnette s'est garée devant la cour d'appel et deux personnes sont sorties et ont posé la bombe devant le bâtiment alors que le chauffeur du véhicule tirait sur le gardien du tribunal sans le blesser, selon la source policière.
Une douille a été découverte près de la guérite du gardien tandis que la fourgonnette a été découverte carbonisée dans un quartier proche, selon la même source.
Pas de revendication
L'attentat n'a pas été revendiqué pour le moment. Il survient à un moment de vives protestations contre une loi qui a durci la répression contre les personnes...