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Pourquoi on s’arrache la nouvelle dette de la Grèce sur les marchés

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Le gouvernement Tsipras peut se féliciter d'avoir réussi son retour sur le marché obligataire.
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Le gouvernement Tsipras peut se féliciter d'avoir réussi son retour sur le marché obligataire. Il a profité d'un fort appétit pour le risque chez les investisseurs, dans un environnement où les taux d'intérêt sont très bas et les rendements élevés devenus rares. (Crédits : Costas Baltas)

LA TRIBUNE - Pourquoi la demande pour la dette grecque est-elle si forte ?

CIARAN O'HAGAN - Cette obligation est un produit unique, qui n'a pas de comparable, avec un tel rendement, 4,62 %, tout en étant liquide. Pour avoir un tel rendement, les investisseurs doivent aller chercher de petits émetteurs corporate ou des subordonnés bancaires, mais ce n'est pas la même liquidité. En achetant cette dette souveraine, les investisseurs peuvent diversifier leur risque. Or aujourd'hui, avec des taux d'intérêt aussi bas, nombre d'entre eux ont retrouvé de l'appétit pour le risque. Et le seul émetteur souverain qui réalise des emprunts de même taille est le Portugal, mais ses obligations à cinq ans portent un rendement de 1,15 %, l'écart est gigantesque avec les 4,62 % de la Grèce.

[Ciaran O'Hagan est responsable de la recherche sur les taux d'intérêt dans la zone euro à la Société Générale CIB.]

Quels investisseurs sont typiquement intéressés ?

Cette émission peut intéresser un large éventail d'investisseurs cherchant du rendement : des Sicav, des fonds spécialistes de dette « high...

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