La Grèce est parvenue à un accord préliminaire avec ses créanciers qui devrait ouvrir la voie à des discussions sur la réduction de sa dette, a annoncé mardi 2 mai le ministre des finances grec, Euclide Tsakalotos.
Jugé « équilibré et viable » par le porte-parole du gouvernement grec, Dimitris Tzanakopoulos, le texte représente une avancée majeure dans les discussions entre le gouvernement de gauche d'Alexis Tsipras, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).
3,6 milliards de coupes
Pour convaincre ses créanciers, le gouvernement a toutefois dû accepter de légiférer par avance des économies supplémentaires de 3,6 milliards d'euros pour 2019, année d'élections législatives, et 2020.
Outre des réformes du marché du travail et de l'énergie, ces mesures consistent en une quatorzième diminution des retraites, de 9 % en moyenne, et une énième hausse d'impôts, y compris sur les très faibles revenus, par l'abaissement du seuil d'imposition annuel à 5 900 euros. Le premier ministre a toutefois obtenu de prendre parallèlement des mesures anti-pauvreté et de relance d'un montant équivalent.
« Fumée blanche »
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