Après l'explosion d'un courrier piégé dans les locaux du Fonds monétaire international à Paris, jeudi 16 mars en fin de matinée, l'enquête « s'oriente » vers la piste de l'ultragauche grecque, a confirmé au Monde une source judiciaire. Un acte aussitôt qualifié « d'attentat » par François Hollande qui y a vu l'occasion de « justifier l'état d'urgence ». Une enquête de flagrance a été ouverte et confiée au parquet antiterroriste. La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a condamné un « acte de violence lâche ».
Selon nos informations, c'est une assistante du bureau Europe du FMI qui a été blessée par l'explosion. Ses jours ne sont pas en danger mais elle a été sérieusement touchée aux mains et au visage, ce qui a nécessité une intervention chirurgicale. Le souffle de l'explosion a pu par ailleurs affecter ses tympans. Le courrier ouvert par l'assistante renfermait un dispositif pyrotechnique sophistiqué composé de « poudre, de produit déflagrant et d'un système de mise à feu électronique », a précisé au Monde une source proche du dossier. Le tout était étudié pour exploser à l'ouverture. Ce dernier...