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Pourquoi la Grèce ne devrait pas troubler l'été des dirigeants européens

Published in Le Figaro on
Des manifestants qui protestent contre le gouvernement d'Alexis Tsipras à Athènes, mercredi de la santé dans les rues d'Athènes, la semaine dernière.
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Des manifestants qui protestent contre le gouvernement d'Alexis Tsipras à Athènes, mercredi de la santé dans les rues d'Athènes, la semaine dernière. PHOTO REUTERS / Yannis Behrakis

C'est confirmé: sauf revirement de situation, le dossier grec ne s'envenimera pas cet été. Et c'est bien ce que voulait l'Union européenne qui tremble aujourd'hui non plus à cause de la menace d'un Grexit (sortie de la Grèce de la zone euro) comme ce fut le cas l'été dernier, mais à l'approche du référendum britannique sur le «Brexit» le 23 juin (sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne).

Après de longues négociations avec ses créanciers (UE et Fonds monétaire international), la Grèce devrait en effet recevoir, dès la semaine prochaine, un premier versement de 7,5 milliards d'euros du «MES», le Fonds de sauvetage de la zone euro. Cette nouvelle aide permettra au gouvernement d'Alexis Tsipras d'assurer le paiement d'arriérés et plusieurs remboursements aux créanciers dont 2,2 milliards à la Banque centrale européenne (BCE) le 20 juillet.

Ce n'est pas la fin de l'histoire

Réunis en Conseil des gouverneurs du MES à Luxembourg ce jeudi, les ministres des Finances de la zone euro devraient en effet donner leur ultime feu vert à un versement total de 10,3 milliards d'euros dans le cadre du plan d'aide de 86 milliards d'euros conclu l'été dernier. Cette...

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